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S'inscrivant dans la lignée de l'engagement européen en faveur des ressources marines, EMBRIC vise à développer et promouvoir la bio-économie bleue. Prenant la forme d'une alliance entre plusieurs infrastructures de recherche, le projet a mobilisé le savoir-faire de dizaines de partenaires afin d'exploiter de façon durable une large palette d'organismes marins.
L'Europe dispose d'un vaste territoire maritime abritant de très nombreuses espèces dont une large part reste encore méconnue. Partant de ce constat, EMBRIC a pour objectif de faciliter la découverte de nouvelles molécules à partir de ces bio-ressources marines, qu'elles soient microbiennes, végétales ou animales. Le projet doit également permettre de sélectionner des génotypes plus performants pour le secteur de l'aquaculture.
Dès le lancement d'EMBRIC, plusieurs études de cas ont été mises en place sur les bactéries, les micro-algues, la coquille Saint-Jacques, le saumon et la sériole. Dans un second temps, un programme d'accès transnational a été organisé afin de compléter l'évaluation des travaux du consortium.
Ces travaux ont donné lieu à plus d'une vingtaine de publications scientifiques. Des approches d'ingénierie métabolique ont par exemple été mises en œuvre chez une espèce de micro-algue pour révéler des propriétés anti-oxydantes d'intérêt. Une autre étude a permis de démontrer qu'il existe des différences marquées entre la structure génétique des populations de coquilles Saint-Jacques des Iles Shetland et celles du sud de la Norvège.
Le projet réunit 30 partenaires issus pour la plupart du milieu académique. Ils sont eux-mêmes répartis au sein de six infrastructures de recherche européennes, en biologie et écologie marines (EMBRC), en microbiologie (MIRRI), en aquaculture (AquaExcel), en chimie-biologique (EU-OpenScreen ), en bioinformatique (ELIXIR) et en sciences sociales (RISIS).
Les six infrastructures de recherche sont à la base de la construction de chaînes de service centrées sur l'aquaculture, les micro-algues, les bactéries ou les macro-algues. Ces pipelines qui ont perduré au-delà du projet EMBRIC, ont vocation à intervenir en appui scientifique et technologique des régions maritimes européennes afin de contribuer à leur développement.
A travers des modules de formation en lien avec la bio-économie bleue, le consortium a enfin contribué à renforcer les connections entre le monde académique et les entreprises dans le but de développer de nouvelles approches scientifiques et d'inciter au transfert de technologies.
L'exploitation durable des organismes marins est le maître mot du projet EMBRIC. Pour relever ce défi, le projet mise sur la création de nouveaux produits et composés aux propriétés innovantes tout en mettant l'accent sur la culture de ces ressources naturelles.
Financement U.E. :
9 millions €
Durée :
4 ans
Coordinateur :
Sorbonne Université
Paris, Ile-de-France
Lauréat trophée Étoiles de l’Europe 2019
Prix spécial du jury