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En identifiant des molécules capables de perturber les mécanismes impliqués dans le contrôle de l'expression des gènes chez les parasites, il devient possible d'élaborer de nouveaux médicaments pour soigner les maladies parasitaires les plus répandues.
Proposer de nouveaux médicaments candidats pour soigner les maladies parasitaires les plus répandues. C'est le défi que s'est proposé de relever le projet A-ParaDDisE en identifiant des molécules capables de perturber les mécanismes impliqués dans le contrôle de l'expression des gènes chez les parasites.
A l'échelle planétaire, le paludisme, la leishmaniose, la maladie de Chagas et la bilharziose affectent plus d’un milliard d’êtres humains vivant essentiellement dans des pays en voie de développement. Ces quatre maladies parasitaires dites « négligées », qui provoquent chaque année des centaines de milliers de morts, constituent de fait un véritable fardeau économique.
Or les traitements utilisés pour les combattre occasionnent le développement de résistance chez les parasites ainsi que des effets secondaires sévères chez les patients. Face à cette situation, le projet A-ParaDDisE vise à faire émerger de nouvelles stratégies thérapeutiques ciblant le système de régulation épigénétique des parasites. Celui-ci fait intervenir des protéines qui contrôlent l’expression des gènes en modifiant la structure de la chromatine qui renferme l'ADN.
Après avoir identifié les enzymes impliquées dans les processus épigénétiques essentiels à la survie de ces parasites, les chercheurs du consortium A-ParaDDisE ont testé l’efficacité de centaines de molécules susceptibles de bloquer l'action de ces enzymes de régulation épigénétique.
En combinant des techniques de criblage à haut débit et de criblage numérique, plus de 100 composés capables d'interagir avec le site catalytique des enzymes cibles ont tout d'abord été identifiés. Des tests menés sur des parasites en culture ont ensuite permis de désigner 6 molécules particulièrement prometteuses qui devraient faire l'objet d'essais cliniques dans les années à venir.
En matière de lutte contre les maladies parasitaires, ce projet démontre la pertinence d’adopter une stratégie multidisciplinaire associant chimistes, structuralistes moléculaires, parasitologues dans le but de faire émerger des alternatives thérapeutiques.
A-ParaDDisE devrait contribuer à la découverte de médicaments capables de soigner des maladies parasitaires en s'attaquant aux mécanismes de régulation épigénétique des parasites.
Financement U.E. :
6 millions €
Durée :
4 ans
Coordinateur :
Inserm
Lille, Hauts-de-France
Lauréat trophée Étoiles de l’Europe 2017